Beaucoup d’associations ou de professionnels de l’aide aux chercheurs d’emploi proposent des ateliers collectifs. Les raisons en sont multiples. A première vue il s’agit souvent de gagner du temps et de faire s’entraider les participants ou tout au moins de leur fournir des lieux d’échanges.Mais en matière de recherche d’emploi, l’effet groupe peut aller très au-delà. D’où l’intérêt de bien distinguer ce qu’apporte le groupe pour en maximiser l’efficacité.
A quoi sert le groupe ?
Pour la recherche d’emploi, on peut en effet distinguer au moins trois facteurs spécifiques de l’effet groupe.
- Rompre la solitude du chercheur d’emploi.
La solitude du chercheur d’emploi est un problème en soi, car la rupture de la vie professionnelles crée non seulement un vide social mais complique et/ou distend toutes les autres relations. Il faut donc stopper aussi net que possible ce cercle vicieux et remettre la personne sur une orbite positive. L’appartenance à un groupe remplit d’autant plus cette fonction que les interactions entre les membres sont imprégnées d’un souci d’efficacité. Et de complémentarité qui rappelle le monde du travail. - Faire jouer l’intelligence collective pour identifier les niches.
D’un côté, le marché de l’emploi est constitué d’une mosaïque de micro contextes. De l’autre, chaque chercheur d’emploi est un cas particulier. La tâche consiste donc d’abord à détecter des niches où les compétences de l’un coïncident avec un besoin immédiat, puis à faire en sorte que cela colle. Ce travail consiste ainsi à réunir une foule d’informations et de confronter ces informations pour affiner les perceptions et identifier les opportunités.Cette recherche d’ajustement fonctionne évidemment mieux en mode collaboratif. De plus l’exercice est pédagogique. Chacun apprend comment s’y prendre dans une démarche qui est nouvelle pour tous. - Débloquer sans déstabiliser.
Chercher un travail, c’est aussi se préparer à un nouvel univers professionnel. Cette période de mue, pénible et fragilisante, demande de recueillir et d’accepter des remarques et des impressions, sans se braquer. D’où la nécessité de procéder par petites touches amicales. Les avis, variés et imprévisibles, de personnes qui partagent les mêmes préoccupations. Et interviennent de manière informelle, facilitent cette transformation. Ces avis multiplient les éclairages, sans tomber dans le directif. Cette légèreté évite l’infantilisation et l’introspection, travers qui font vite régresser.
Thinkmapping amplifie l’effet groupe
Sur le plan matériel déjà, Thinkmapping rend beaucoup naturel le travail de groupe. Ses supports visuels, fournis gratuitement, constituent des supports d’animation faciles à utiliser comme à adapter.
Mais c’est dans le fonctionnement même du groupe que la logique de Thinkmapping impulse une dynamique.
- Rendre le contenu parlant.
Dans une réunion, un contenu intelligible et fédérateur évite tout bavardage, tout en déclenchant une collaboration positive et une volonté d’aboutir. Les supports spécifiques de recherche d’emploi disponibles sur Thinkmapping remplissent automatiquement cette fonction, en canalisant les contributions. Les maps disciplinent les échanges et focalisent ces échanges sur l’objectif commun. - Rythmer pour soutenir l’attention.
Pour relancer l’attention il faut alterner les angles de vue, tout en gardant le fil. Rythmer un atelier sans se disperser est une clef d’efficacité.Les supports Thinkmapping abordent les différents aspects de la recherche d’emploi de manière cohérente. Ils constituent autant de facettes d’un même sujet. Ces maps variés servent donc de jalons dans une démarche d’ensemble, démarche qu’ils rendent ainsi vivante et participative. - Associer le groupe à l’élaboration du contenu.
Un bon équilibre entre le savoir transmis par l’animateur et les contributions des participants donne sa vraie valeur au travail de groupe. L’idéal est même que les apports respectifs se combinent sans que l’on distingue le contenu pédagogique initial de l’appropriation d’ensemble.C’est chose faite avec Thinkmapping dont les trames stimulent et guident directement les réactions de tous les membres de l’atelier laissant à l’accompagnateur le soin de relancer ou de commenter pour que le groupe fonctionne par lui-même.