Pour la reconversion professionnelle, l’effet d’entraînement d’un groupe est évidemment favorable. Encore faut-il que les participants s’entraînent mutuellement. Dans ce contexte, où l’affect joue un rôle déterminant, la diversité des membres peut être facteur d’enrichissement comme d’inhibition.
Eclairer les apports et identifier les risques du travail en groupe
Les aspects positifs du travail en groupe sont évidents. Comme toujours, regards extérieurs et ambiance chaleureuse dynamisent tous les participants. Mais, dans le cas particulier de la reconversion professionnelle, il importe de sortir de soi, de s’extraire de son contexte habituel. Un groupe, surtout s’il est diversifié, favorise cette mue. Chacun doit en outre s’approprier la logique de remise en cause de son propre fonctionnement. Voire cette logique s’appliquer à d’autres personnes, confrontées des situations très différentes, facilite la prise de conscience et rend beaucoup plus réceptif et imaginatif. Les risques du mélange de personnalités et de contextes personnels viennent moins vite à l’esprit, car ces risques sont spécifiques à la reconversion professionnelle. Dans le cas particulier, pour peu qu’on se mette à raconter ses malheurs, les blocages des uns deviennent vite les blocages de tous ; les rancœurs sont contagieuses ; les clivages sociaux sont ravivés par la déstabilisation.
Placer chacun sur sa propre trajectoire de transition professionnelle
Mais ces dérapages sont évitables, plus des risques que de contraintes bloquantes. Pour susciter le dynamisme qu’impulse la diversité il importe de neutraliser les forces centrifuges pour que chacun s’intègre. Certes, l’utilisation de supports visuels, en format mind-mapping, facilite la cohésion en focalisant l’attention de tous sur un sujet commun. Mais les groupes de reconversion professionnelle doivent aussi esquiver deux écueils particuliers. Il s’agit d’abord de travailler ensemble, mais de telle manière que chaque participant avance sur sa propre trajectoire.
Or les besoins diffèrent les uns et des autres. Certains ont un projet professionnel à mettre en œuvre et donc des démarches précises à entreprendre ; d’autres cherchent encore des pistes ou des informations déterminantes. Par ailleurs les états d’esprit sont souvent aux antipodes. Les uns ont encore à faire leur deuil d’un changement imposé alors que les autres sont revigorés par les perspectives qu’ils entrevoient.
ThinkMapping répond à chacune de ces situations particulières. Les principaux éléments de la reconversion professionnelle font l’objet d’un map. Pour ceux qui n’en sont pas arrivés à ce stade, on peut aussi exploiter des supports mind-mapping pour faire la lumière sur ses capacités, ses goûts ou ses désirs profonds. Par exemple STAR (Situation / Tâche / Action / Résultats) permet d’analyser de manière simple et approfondie une réalisation probante. A partir de cette analyse, grâce aux échanges du groupe, se dessine le potentiel de la personne et les directions à explorer.
Cristalliser la cohésion grâce au mind-mapping
Le départ est déterminant. Un tour de table, au cours duquel chaque participant précise ses besoins immédiats, permet de combiner les attentes individuelles et collectives. Il suffit ensuite de choisir dans la galerie de ThinkMapping les modèles qui répondront à une demande précise, tout en intéressant l’ensemble du groupe. L’art consiste à bien alterner les sujets pour avoir en même temps une approche pratique et pédagogique, afin de satisfaire chacun et tous. Ce qui est vrai pour une séance l’est aussi pour la succession des ateliers. Un programme d’ensemble doit se dégager progressivement pour que chaque participant sache ce qu’il en tirera pour lui-même.
Le map présentant les outils ThinkMapping image naturellement cette explicitation. Mais l’intégration du groupe et la mise en valeur la diversité de ses composantes tient surtout à la capacité d’entraide que déclenchent les supports mind-mapping. La problématique est affichée. Les conseils sont faciles à donner, les impressions convergent spontanément, les remarques se dépersonnalisent et les messages passent d’autant mieux. Quand tout roule, l’entraide se poursuit après les ateliers, notamment grâce au partage de maps rendu possible par ThinkMapping.