Aider le chercheur d’emploi à retrouver ses propres marques. Le chercheur d’emploi est inconfortable, c’est le moins qu’on puisse dire. Obligé de se remettre en cause, il se perçoit souvent comme diminué, en position de demandeur, incompris, puisque ses capacités sont mal reconnues. Cette perception négative constitue d’ailleurs un handicap à traiter en tant que tel : il faut découvrir les potentialités que révèle cette période de mue.
Veiller à équilibrer la relation accompagné / accompagnateur
Pour l’accompagnateur, la tentation est grande de prendre alors la direction des affaires, de donner des conseils, voire des directives, de s’imposer. C’est même la tendance naturelle. Facile de l’extérieur et sans supporter le moindre risque, d’indiquer les issues ou de souligner les passages obligés !
De son côté, le chercheur d’emploi peut se sentir soulagé de la prise en main par un spécialiste. Cela le rassure, lui rappelle le cadre de l’entreprise qu’il a quittée. Il serait même preneur d’u cocooning pour soigner ses blessures et tout ramener à lui au moment où, au contraire, il doit affronter le vaste monde extérieur.
Ce mode de relation mène évidemment droit à l’échec. A la première difficulté, l’accompagné perdra confiance en l’accompagnateur. L’accompagnateur, lui deviendra de plus en plus envahissant. Il considérera souvent que ses conseils sont mal suivis et le fera sentir. Le déséquilibre de la relation insupportera l’accompagné qui réduira son engagement. Un temps précieux sera perdu dans la course au poste.
Des supports visuels pour équilibrer la relation
Mieux vaut établir tout de suite une relation d’adulte à adulte, d’où l’intérêt d’utiliser des supports impersonnels pour éviter toute fausse collaboration et se focaliser sur le travail à faire ensemble. C’est ce que propose gratuitement Thinkmapping avec ses maps, ce sont des supports visuels à compléter. Ils présentent les questions à se poser pour chaque étape de la recherche d’emploi.
Thinkmapping répond d’autant plus à ce besoin de rapports équilibrés qu’il présente l’avantage d’utiliser ses modèles sur écran. Ainsi l’accompagnement n’est jamais intrusif. Matériellement, l’accompagnateur et l’accompagné sont en effet côte à côte, en train de travailler à partir du modèle. Et non face à face, dans une position inégale.
Stimuler l’autonomie du chercheur d’emploi
De plus c’est le modèle qui suggère, qui guide. Le rôle de l’accompagnateur se réduit à maintenir le bon rythme et éviter les blocages. Et élargir les perspectives et éclairer les prises de conscience. Il découvre la route en même temps que l’accompagné qui se désinhibe spontanément.
Pour impulser ce mouvement, l’accompagnateur dispose d’un ressort : le zoom. Il passe du plus petit au plus grand, se focalisant sur un détail, pour passer ensuite à l’ensemble des modèles qui correspondent au problème à traiter, ou bien sûr faire l’inverse. Avec ces aller-retours, il ouvre la perspective, donne le choix à l’accompagné et trouve avec lui le bon angle d’attaque. Cela devient un jeu !