A un moment ou un autre, on doit changer. Alors, parfois, l’envie vient d’envoyer tout par-dessus bord. Pourtant, le plus souvent, la bonne reconversion est une évolution. Mais il faut choisir ce qui change et ce qui demeure : trouver ses fondamentaux.
Clarifier la nécessité de reconversion professionnelle.
Souvent la nécessité de se reconvertir semble à la fois impérative et floue. Perte de son poste, sentiment d’être bloqué, dégoût de faire, tout se mélange. Les bonnes et les mauvaises raisons se neutralisent au moment où, au contraire, il faut rassembler ses forces. Seul on distingue mal le réel et le subjectif, d’où l’importance de l’accompagnateur.
Une première manière de reprendre le contrôle consiste à distinguer ce qui est imposé par les circonstances : l’externe, et ce qui tient à sa personnalité et à son histoire, et relève donc de l’interne. L’obligation de changer de poste, de site, d’équipe, d’entreprise, de statut (que de possibilités !), est à examiner avec calme et recul. La contrainte peut être forte sans, pour autant, exiger une modification complète de métier. L’utilisation de ThinkMapping avec ses supports visuels en format mind-mapping peut faciliter les prises de conscience et le travail de l’accompagnateur.
Parallèlement, les impressions personnelles sont à prendre très au sérieux, mais en tant que telles, bien distinguées des contraintes externes. On repère deux sentiments différents qui souvent se combinent, l’impression d’être bloqué, d’avoir fait le tour de la question, d’être usé, d’une part et, d’autre part, l’envie de réaliser quelque chose avant qu’il ne soit trop tard, l’impression de ne pas avoir exprimé des potentialités.
Travailler sa reconversion professionnelle en profondeur
Cette analyse détermine quels sujets traiter et jusqu’à quel point les traiter. Commencer par identifier et circonscrire les manques et les impossibilités qui expliquent la situation : que faudrait-il pour devenir franchement bon, pour s’imposer, pour être heureux, sans pour autant changer complètement de contexte ? A quoi tient ce besoin de changer ? Des questions éclairantes que le volet gestion de carrière de ThinkMapping permet de détailler en s’enracinant dans le vécu. Voir clairement, grâce au mind-mapping, ce qu’on aurait pu faire, prévoir, réorienter et comment reprendre la maîtrise.
Symétriquement, il importe de se demander que capitaliser, que ré-exploiter, que mettre à profit dans ses expériences futures ? Tous ces savoir-faire doivent se recombiner et donc, d’abord, s’identifier et bien se comprendre, dans toute leur profondeur. Avec le map STAR il est possible de zoomer des épisodes professionnels pour en faire des révélateurs de compétences.
Ces deux tours d’horizon complémentaires préparent à appréhender le marché et la manière d’aborder ce marché. Les étapes apparaissent, comme les contacts à prendre et les informations à réunir. C’est le moment d’élaborer un projet professionnel complet pour piloter sa démarche.
S’approprier son rôle nouveau
Changer de travail, c’est aussi, peut-être surtout, changer soi-même. L’analyse des facteurs à manier est une chose, se percevoir, soi-même, en train de manier ces facteurs, compte plus : sentir vers où on se dirige, s’imaginer en train de faire, voilà le programme. Paradoxalement, cet état d’esprit modifie la perception du passé. Les expériences sont revisitées, pour être positivées, on réécrit son histoire. Le fait de disposer de supports mind-mapping, qui jalonnent la réflexion et restent disponibles, dynamise ce travail.
Cette envie de progresser devient, en soi, facteur de réussite, faisant du projet professionnel un projet personnel. Parce que construit dans une continuité, ce projet cesse d’être subi. La personne manage sa reconversion professionnelle.
Reste à raconter tout cela, bien, de manière cohérente et sans y passer trop de temps. Heureusement ThinkMapping réunit les maps nécessaires, notamment avec sa présentation en 2 minutes et sa lettre de motivation.
Pour reprendre Gide, il faut suivre sa pente mais en montant.