Le chercheur d’emploi veut être soutenu, encouragé. Mais pour progresser il doit aussi être incité à entreprendre des démarches et à travailler par lui-même. Ce second volet de l’accompagnement demande du discernement et de l’énergie, car l’enjeu est important.Il s’agit d’utiliser au mieux le temps qui passe, bien sûr, mais surtout de lancer une dynamique. Et d’établir entre la personne et son accompagnateur une relation équilibrée et pragmatique.

Partir des motivations de l’intéressé

Pour commencer, le plus simple et le plus efficace, consiste à répondre aux besoins immédiats du chercheur d’emploi : faire le tour des actions à entreprendre (traitementdes annonces, préparation d’entretiens …. .) pour prioriser les plus urgentes. ThinkMapping facilite cette revue et permet de passer rapidement à l’acte.De plus, en proposant dès le départ des solutions pratiques à des demandes concrètes, l’accompagnateur prend la bonne posture. Il fait preuve de technicité, sans pour autant établir de distance avec l’accompagné.

Symétriquement, l’intéressé choisit lui-même son angle d’attaque et amorce sa démarche. C’est lui qui prend l’initiative des conseils à demander et des tâches à entreprendre. Cela l’amène à travailler par lui-même, pour peu qu’on lui indique la marche à suivre et qu’on lui fournisse les éléments.

Aller très progressivement

D’abord, fort du bon outil et du positionnement adéquat, l’accompagnateur doit aussi, et presque surtout, veiller à garder le contact, à maintenir l’enthousiasme. La chaleur humaine et la bienveillance sont indispensables pour protéger le chercheur d’emploi, lui qui opère une véritable mue en prenant son avenir en main dans un nouveau contexte.La progression des initiatives personnelles doit être soulignée, pas à pas, aussi microscopique qu’elle paraisse, car le changement opéré est qualitatif. Un projet est en train de germer.

En effet, il importe que le chercheur d’emploi perçoive l’accumulation de ses petites avancées. Surtout lorsqu’il les obtient par son propre travail. L’accumulation des maps matérialise cette progression et facilite donc cette prise de conscience, notamment grâce à l’effet visuel du mind-mapping.

Coller aux détails

Choisir les tâches et les moments pour les accomplir est déterminant. Fournir l’outil adéquat, au moment opportun, c’est à dire le map, aide le chercheur d’emploi à s’exercer. Avec spontanéité et en intégrant ainsi une nouvelle manière de fonctionner. Il est plus de simple de le motiver. Cette attention aux détails conduit de son côté l’accompagnateur à percevoir les différences de réactions, comme de situations, afin de s’adapter à chaque cas particulier ; en la matière, il n’y a que des cas particuliers.

Enfin cette coopération élargit le champ d’action ; l’agenda se remplit naturellement bien au-delà des séances elles-mêmes. De plus, en facilitant le travail à distance avec partage d’écran ThinkMapping offre une voie intermédiaire entre séance formelle et travail personnel en solitaire.

C’est finalement au degré d’autonomie du chercheur d’emploi qu’on peut mesurer le succès de l’accompagnement.